D’une mère sino-tahitienne et d’un père anglo-hollandais, Vairani a vu le jour à Tahiti. Petite, c’est sa maman qui la pousse dans le Ori Tahiti (danse tahienne).
Elle avait toujours voulu danser et c’est pour cela qu’elle m’a poussée à en faire ; comme beaucoup de petites, c’est souvent parce que les parents le veulent. Je n’ai pas tout de suite aimé. Cela a quand même pris quelques années”
Elle commence son apprentissage de la danse tahitienne avec Tehara « Lala » de Vital California puis intègre l’école de Moeata Laughlin, et enfin le conservatoire artistique de la Polynésie française.
Les Grands Ballets de Tahiti
Après 2 ans passés dans la troupe O Tahiti E, elle rejoint Teiki et Lorenzo, fondateurs des Grands Ballets de Tahiti.
Lorenzo m’a beaucoup appris sur l’attitude d’une danseuse, sa présence sur scène.
Ci-dessus, Vairani apparait dans le clip « Hotuhiva » réalisé en 2007 sous la direction de Teiki & Lorenzo.
Les Grands Ballets ont une place particulière dans son cœur. Le rythme soutenu des répétitions lui ont inculqué une base solide, qu’elle a su gérer et façonner à son image.
Il y avait des répétitions presque tous les jours, des shows tous les week-end, c’était intense.”
Spectacle « Bounty » des Grands Ballets de Tahiti
Pendant cette période, elle enseigne le Ori Tahiti au personnel de l’armée de l’air durant deux ans.
Danser et enseigner, ce n’est pas la même chose. Avec le recul, je vois aussi que certains détails m’échappaient.
En 2004, elle fait un stage de formation PNC pour tenter d’intégrer Air Tahiti Nui.
“Je pensais que ça allait être sympa de voyager, mais j’ai compris qu’hôtesse n’était pas pour moi. Moi, dans l’avion, j’aime bien dormir.”
Elle entre toute de même dans la compagnie en 2005, et devient agent contrôleur à la direction administrative et financière. Vairani se met en disponibilité au bout de dix ans, avant de démissionner cette année afin de se consacrer entièrement à l’école de danse qu’elle vient d’ouvrir: Ori Atea.
PK 15,6 côté mont. au dessus de Pacific Led Punaauia
Vairani et le parachutisme:
C’est en novembre 2009 que Vairani découvre le parachutisme: un deuxième coup de foudre! provoqué par le premier, OJ avec qui elle partage sa vie depuis quelques années.
Son tandem de coeur décide de lui faire dévouvrir sa passion lors de vacances aux Etats-Unis. Le couple s’inscrit pour un saut dans une école de chute libre; une révélation… elle qui avait toujours voulu voler.
Dans l’avion, lorsque mes pieds se sont rapprochés du vide, mon coeur s’est emballé. J’ai été submergée par l’adrénaline au moment du saut: quelle sensation totale de liberté!
Aujourd’hui, Vairani comptabilise 499 sauts. Le 500e se fera prochainement au-dessus de Moorea. Le parachutisme, une passion qui équilibre sa vie d’artiste et de jeune maman. Un bien être nécessaire, ressenti entre ciel et mer, comme en apesanteur; un moment unique, magique, comme dans un rêve.
Fa’AITOito Ani 😉
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