En 1940, sur le mont Faiere situé à St Amélie, sur les hauteurs de Papeete, il y avait une batterie d’artillerie (2 canons de marine 65mm et un canon de 47mm) pour défendre la ville d’éventuelles attaques allemandes. Un jeune caporal-chef, Pea Tutehau (ci-contre) affecté à cette position, commença à composer un chant pendant ses heures perdues: « Tamarii no te batterie » (enfants de la batterie).
Quelques années plus tard, ce chant sera l’hymne du Bataillon du Pacifique et devient « TAMARII VOLONTAIRE ».
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Paroles et traduction de « Tamarii no te batterie »Matou teie Tamarii no te batterie O ta oe i titau a’e nei Te farii nei matou i te ture No to tatau hau metua Teie mai ne o mau Tamarii O ta oe i titau a’e nei Tei ni’a roa ia tona tauraa Te vahi o te poheNous sommes les enfants de la batterie Que tu as appelé Nous obéissons à la loi De notre mère Patrie Nous voici tes enfants Que tu as appelés Ils sont perchés tout là-haut Là où souffle le vent du soir.
Paroles et traduction de « Tamarii volontaire »Matou teie Tamarii volontaire O ta oe i titau mai nei Te farii nei matou i te ture No to tatau hau metua Teie mai nei to mau Tamarii O ta oe i titau mai nei Tei nia roa tona tauraa Te vahi o te poheNous sommes les enfants volontaires À qui tu as fait appel Nous acceptons la loi Celle de la Mère Patrie Voici les enfants À qui tu as fait appel Où se trouve sa renommée C’est le champ de la mort.
D’autres chants du Pacifique sur notre page musique
Sources: Les tahitiens dans la guerre
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